Anne à l'Urbantrail de Lyon

Après les 4000 marches du Mont Aigoual, voici les 6000 marches de la Croix Rousse et de Fourvière.
Superbe récit d'Anne qui nous plonge au cœur d'un Lyon inattendu.
A lire sans attendre...

PS.: Chrono officiel d'Anne De Ligny: 2h 43' 27" (561ème / 1012 - 15ème V1F)
Son fils Olivier la précède d'une seconde sur la ligne d'arrivée.

Anne a écrit:

Bonjour à tous,

Je voudrais partager avec vous un moment exceptionnel que j’ai vécu dimanche.

Une course que je recommande à tous pour la découverte de la très belle ville de Lyon (je ne sais pas qui l’a érigée mais j’ai deux mots à lui dire…), de ses collines de la Croix Rousse et de Fourvière, et pour cette ambiance tellement particulière bien loin de la hargne et regards en coins des courses sur bitume plus classiques.

J’ai en effet participé pour la seconde fois à l’URBANTRAIL de Lyon dimanche dernier.

Plus de 2000 participants pour deux épreuves de 40 et 22 km (je me suis contentée de la distance la plus raisonnable). Pas de route (ou très peu), pas de chemins (ou très peu) mais des escaliers, des escaliers, des escaliers et encore des escaliers…(près de 6000 marches, mais personne n’est d’accord sur leur nombre exact, en plus ce nombre est faussé puisqu’on monte et qu’on descend parfois deux par deux) dans des rues étroites, des traboules, des jardins fréquentés en temps normal par les seuls piafs, et une arrivée grandiose, après avoir traversé (par l’intérieur !) l’hôtel de ville, sur la place des Terreaux, noire de monde.

Le caractère très inattendu du profil a entraîné des sourires, des éclats de rire, des boutades de la plupart des participants sauf peut-être les premiers que j’avais depuis longtemps perdu de vue..

Un grand moment que j’ai pu partager avec Olivier, mon fils aîné que j’ai entraîné dans cette galère et qui après m’avoir souhaité une bonne fête une quinzaine de fois pendant la première moitié du parcours m’a sans aucun doute maudite toute la seconde moitié. Nous sommes restés ensemble jusqu’au bout c’est mon plus beau cadeau.

Le chrono ? à oui c’est vrai il y en avait un … mais j’ai vite cessé de regarder la montre pour me consacrer aux marches, monter, descendre, monter, monter, descendre, descendre, monter, descendre…